Dans le monde d’aujourd’hui, le féminisme est souvent mal compris. Il ne s’agit pas de haïr les hommes ou de chercher à les dominer. Il s’agit plutôt de donner aux femmes les moyens de faire leurs propres choix, de poursuivre leurs rêves et de mener une vie épanouie selon leurs propres termes. Cela nous amène à la question suivante : Peut-on être une femme féministe et mener une relation dominante ? Absolument !
Les relations dirigées par des femmes ne sont pas un concept nouveau. En fait, elles existent depuis des siècles sous diverses formes. Toutefois, elles ont gagné en popularité ces dernières années, car de plus en plus de femmes reconnaissent leur pouvoir et leur autonomie. Dans ce type de relation, le femme joue un rôle plus dominant dans la prise de décision, la communication et d’autres aspects de la relation. Cela ne signifie pas que l’homme est impuissant ; au contraire, il soutient et responsabilise sa partenaire, comprenant qu’une femme forte est un atout dans le couple.
Le féminisme est une question d’égalité et d’action. Il s’agit de démanteler les rôles traditionnels des hommes et des femmes et de permettre aux femmes de s’épanouir dans les rôles qu’elles choisissent. Dans une relation dirigée par une femme, les deux partenaires consentent et participent chacun à leur niveau à la dynamique de pouvoir de la relation.
La communication et le respect mutuel sont essentiels. Le couple établit des limites et des attentes claires, ouvrant la voie à des conversations honnêtes sur les désirs, les besoins et les objectifs. Les principes féministes de consentement, de respect et d’autonomie constituent la base sur laquelle la relation dirigée par une femme s’épanouit.
La femme assume un rôle de leader parce qu’elle sait qu’elle peut apporter une contribution positive à la relation. Elle comprend qu’il est important que sa voix soit entendue et respectée.
De même, le partenaire masculin d’une telle relation reconnaît la force et la valeur du leadership de sa partenaire. Il ne se sent pas menacé ou diminué par son autorité ; au contraire, il l’accepte et la soutient dans la réalisation de leurs objectifs communs. Il comprend qu’une véritable égalité implique de reconnaître et de célébrer les forces et les capacités de chacun.
L’idée d’être féministe et sexuellement dominante peut sembler contre-intuitive à certains. Après tout, le féminisme ne consiste-t-il pas à se libérer des normes et des attentes patriarcales ? Oui, mais il s’agit aussi d’embrasser son propre pouvoir et sa propre capacité d’action. Pour certaines femmes, cela signifie prendre les choses en main dans la chambre à coucher et affirmer leurs désirs sexuels.
La domination sexuelle peut se manifester de différentes manières, selon les préférences du couple. Certains couples peuvent explorer des scénarios de bondage léger ou de jeux de rôle, tandis que d’autres peuvent s’engager dans une domination verbale ou un échange de pouvoir sans contrainte physique. La domination sexuelle remet en question les rôles traditionnels des hommes et des femmes dans une relation.
Le BDSM peut être un moyen passionnant pour un couple d’explorer leur dynamique. En recherchant des connaissances et des conseils, la femme peut améliorer ses compétences en tant que dominante et explorer de nouvelles façons de se connecter avec son partenaire.
Je suis entièrement d’accord, beaucoup confondent féminisme et égalité au sens d’équité. Le féminisme c’est l’égalité des choix. Ca n’est pas contraire à un renversement de pouvoir à partir du moment ou c’est consenti par les deux parties.
Je pense que la plupart des gent qui font partie d’un couple dirrigé par une femme sont conscients qu’on est en plein dans le féminisme.
Ce sont seux et celles qui sont dans un féminisme « coincé » et peu ouvert qui considèrent que la pratique est abusive et reproduit le schéma patriarcal. Ici rien n’est contraint par une « norme ». Bien souvent l’homme irait sans hésitations beaucoup plus loin dans la soumission physique ou morale que ce qu’une femme oserait lui demander.
J’ai connu plusieurs hommes avec qui, à ma grande surprise, dès qu’ils étaient un peu excités, il suffisait d’appuyer un peu plus dans une direction, d’insister sur une demande et ils se révélaient en vraie petite « chienne » soumise.
Oui c’est un fait, les hommes soumis retiennent souvent leurs désirs enfouis, de peur d’en révéler trop à leur partenaire et de « perdre leur virilité » en explorant leur côté féminin. La majorité des hommes que j’ai rencontré et qui assumaient leur côté féminin ont permis un épanouissement de leur vie sexuelle et de couple. Et je ne parle pas de travestissement, mais simplement de laisser tomber ses inhibitions, sans se dire « je ne le fais pas parce que ce n’est pas assez masculin ». Ce passage n’est pas toujours facile mais effectivement en insistant et en les guidant un peu, en leur montrant qu’il n’y a pas de tabou dans leur sexualité, on peut faire des merveilles.