Lorsqu’on parle de domination, ou de suprématie féminine, on s’imagine souvent vêtue de cuir, une cravache ou un fouet à la main. Tel un sceptre, il devient alors le symbole d’un certain pouvoir, craint et respecté.

L’objet de notre attention : les fesses ! Pour beaucoup de femmes, frapper les fesses de son mari est très excitant. D’une petite claque en passant, on passe vite à l’envie de lui mettre une bonne fessée … mais il faut bien préserver nos mains délicates ! Commencez en douceur, et expérimentez ces quelques ustensiles qui viendront pimenter la séance.

Une fois que le mâle a accepté que cette pratique (qui en général l’excite tout autant que nous) soit intégrée aux préliminaires, elle peut être utilisé comme méthode de « discipline ».

La discipline

Dans le style de vie ou la femme domine, l’homme est discipliné par la femme pour s’améliorer et devenir un meilleur mari. Les corrections sont données dans un but positif, et à terme une session par semaine permet à la dominatrice d’améliorer les performances de l’homme dans les objectifs et tâches qu’elle lui a assignée. Il lui est donné une correction afin que ses performances s’améliorent et qu’il sache comment servir au mieux sa femme. C’est alors le bon moment pour lui rappeler ce qu’il doit faire, je vous promets qu’une demande accompagnée de quelques coups sur les fesses sera bien mieux retenue et appliquée.
A l’inverse lorsqu’il vous déçoit la correction peut être plus dure, en lui notifiant pourquoi vous êtes fâchée et ce qu’il a fait de mal.

Ces séances qui peuvent délicieusement accompagner une pénétration anale, et en général je déconseille de lui laisser avoir son petit plaisir à ce moment, sauf s’il l’a vraiment mérité. Laissez cela pour une autre fois, ou plus tard dans la journée, attendez que son excitation redescende et laissez passer du temps. Vous verrez il reviendra vers vous tout câlin et d’autant plus attentionné pour vous donner tout le plaisir que vous méritez, en même temps que le sien.

Ajoutez à cela tout le côté psychologique, de l’ivresse du pouvoir pour la dominatrice au lâcher prise du soumis, et l’on comprend aisément pourquoi ces petits joujoux se retrouvent de plus en plus fréquemment dans nos tables de nuit ! Et puis quel frisson de plaisir de pouvoir brandir un tel objet lorsque quelque chose nous déplaît, et de voir son homme se transformer en toutou obéissant venir nous faire un baise-main en demandant pardon !

Mais trêve de fantasmes, voici un petit tour d’horizon de ces objets incontournables. Trouvez celui qui vous convient le mieux, ou prenez-en un peu de chaque :

Les fouets

Plus il y a de lanières, moins on les sent. Pour débuter, et un effet aphrodisiaque, le martinet parfait possède de nombreuses lanières qui chauffent la peau comme un bain à remous… Un véritable tourbillon de plaisir. Au début, il faut caresser la peau puis augmenter doucement la puissance, car les endorphines atténuent les sensations. Au bout de vingt minutes, le corps flotte en extase.
Il est temps de passer à des martinets plus percutants, aux lanières moins nombreuses et moins souples, pour mieux cibler.

Depuis l’Antiquité, la flagellation serait un remède connu contre l’impuissance et la baisse de libido. En 1639, le médecin allemand Meibomius dit qu’elle produit un « embrasement des sens ».

Les cravaches

Effet revigorant ou électrisant ? A vous de choisir. Les cravaches se terminent par un embout appelé « claquette », en forme de main, de rectangle ou… de cœur. Plus il est étroit, plus l’effet est cinglant. Pour les douillets, utilisez plutôt un embout large qui fera plus de bruit que de mal. Les amateurs choisissent d’ailleurs la cravache au son : plus il est percutant, moins c’est douloureux…

Elle reste cependant un outil délicat, à manier en douceur et uniquement sur les fesses. Ne frappez jamais la colonne vertébrale, ni les reins. Tapotez par petits coups, façon mitraillette, en alternant fesse droite et fesse gauche, afin de faire affluer le sang dans cette zone hautement érogène qui part des lombaires et s’insinue plus loin… dans l’intime.

Les tapettes

Depuis ces dernières années, la tapette à fesses (ou paddle) a connu un énorme succès commercial. Je dois avouer que c’est également mon instrument préféré.

A en croire certains spécialistes, il existe une zone sensible au bas de la fesse qui, lorsqu’on la tapote, d’abord doucement puis vigoureusement, permet à l’afflux de sang d’engorger aussi la région génitale… et comme l’excitation sexuelle se caractérise par un engorgement sanguin, c’est très plaisant et ça fait grimper le désir. Règle de base : il faut commencer de façon très sensuelle, avant de fesser plus fort. Les sensations, vertigineuses, se diffusent dans tout le bassin.

Mon coup de cœur va ici aussi aux tapettes avec motif de coeur pour imprimer tout notre amour sur notre partenaire.

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