Bon nombre de livres mettent en évidence les différences entre les hommes et les femmes sur la manière de se ressentir, de s’exprimer, de décoder un discours. Les développements ci-après concernent essentiellement votre cas de dominatrice et de soumis. Cette page met l’accent sur le mode de communication.

Protocole de communication

Assurez-vous que votre homme comprend vos demandes et qu’il les reçoit. Vous avez plusieurs manières possibles:

  • Exiger qu’il vous réponde brièvement pour confirmation.
  • Lui faire reformuler vos demandes pour vous assurer qu’il les a comprises.

L’absence de protocole de communication peut entraîner des services mal rendus pour cause de malentendu ou incompréhension. Le fait qu’il n’entende pas votre demande devient source de suspicion ou de déception au moment de constater que votre demande n’a pas été exaucée.

Ce conseil est déclinable pour tout type de phrase que vous prononcez. C’est une question d’éducation. Par exemple, si, tout en contemplant votre homme pendant son travail, vous lui déclarez votre plaisir à vous détendre sur le canapé, vous pourrez exiger une réponse signifiant clairement que votre soumis respecte et approuve votre situation privilégiée. Cela peut être « oui, tu y es bien », ou, plus simplement, « oui, Chérie ».

Il ne s’agit évidemment pas d’appliquer ce qui précède de manière continue lors de toutes vos conversations. Gardez votre naturel. Le principe est de soigner votre manière de communiquer aux moments où cela s’impose.

Pour rendre votre relation encore plus intime et excitante, enrichissez votre langage de noms ou verbes spécifiques. Par exemple, appelez une tâche ingrate une mission.

Assumez vos demandes, en acceptant pleinement votre droit de lui demander ce qu’il vous plaît. Ponctuer votre phrase d’un « s’il te plaît » ne sert à rien si vous n’avez fait aucune mise au point à ce sujet. Précisez à votre soumis votre préférence pour cette forme de politesse, tout en lui précisant qu’il n’aura jamais d’autre choix que d’exécuter vos ordres. Ce « s’il te plaît » tiendra ainsi lieu de piment à la phrase que vous prononcez, dans la mesure où il signifie que la demande plaît à vous-même en premier lieu.

Mots doux

Commencez de temps en temps votre phrase par un petit nom comme « Mon soumis », « Ma pupute ». Utilisés à bon escient, ces mots sont aussi magiques que « Je t’aime ». Ils plairont à votre soumis pour toutes les significations qu’ils renferment:

  • j’apprécie les avantages que tu me donnes
  • j’aime la quiétude de notre couple que nous procure ce rapport de soumission
  • j’aime tel ou tel avantage en particulier
  • aujourd’hui, je me sens particulièrement enchantée de profiter de ton dévouement comme je l’entends
  • je vais t’utiliser à nouveau pour mon plaisir
  • etc.

Parler à votre soumis

Ne craignez pas d’expliquer à votre homme votre état d’esprit et votre humeur du moment. Parlez-lui régulièrement de votre domination et de sa soumission. Vous entretiendrez ainsi une excellente communication. C’est une forme d’amour de plus que vous lui donnez, dont il a aussi besoin, en plus de la tendresse et du sexe.

Parlez-lui des récents plaisirs dont vous avez pu jouir grâce à son dévouement, ou de la manière dont vous projetez de le dominer le lendemain. Vous pouvez aussi simplement lui décrire votre joie de l’avoir à votre merci, ou encore faire le point sur son éducation ou sur ses progrès.

Sexualité

La sexualité va jouer un grand rôle dans votre communication. La meilleure façon de garder un homme soumis à l’écoute est de le maintenir le plus possible dans un état d’excitation relative. Il ne s’agit pas de le faire bander toutes les dix minutes, mais de conserver une certaine tension sexuelle.

  • Traversez la pièce ou il se trouve en sous-vêtements sexy.
  • Obligez-le à faire le ménage tout nu lorsque vous êtes chez vous.
  • S’il répare une chaise dites-lui « J’ai envie d’aller me masturber, j’espere que tu auras fini quand je reviens » et allez vous faire plaisir dans la chambre.

Noubliez pas que le principe même de la soumission part avant tout d’une redistribution du pouvoir sexuel. L’homme soumis ne veut plus du pouvoir et des contraintes qui lui ont été attribués par des millénaires de machisme, il veut se laisser aller et répondre aux besoins de celle qu’il aime : Vous.

Votre reconnaissance: vérité, clarté et précision

Pour rappeler à votre homme que c’est votre plaisir qui prime et que lui dépend de votre bon vouloir, focalisez vos phrases plutôt sur vous. Utilisant copieusement les pronoms de la première personne du singulier. Par exemple, pour remercier votre soumis d’un délicat massage du clitoris qu’il vous a prodigué, la phrase « merci pour mon clitoris » fera transparaître votre plaisir d’être privilégiée et votre conscience de l’effort de votre soumis qui n’a rien reçu en retour dans l’immédiat.

En comparaison, un simple « merci » est beaucoup moins explicite, donc de nature à angoisser votre homme, qui a besoin d’être assuré de votre reconnaissance de son dévouement en tant que soumis, en plus du service rendu. L’expression « c’était bon » s’avère également approximative dans ce cas, n’exprimant pas clairement votre conscience du fait que l’essentiel du plaisir a été pour vous. Mettez-le en valeur lorsqu’il a fait quelque chose uniquement pour vous.

Exprimez le fond de votre pensée. Pour lui faire cesser son massage de vos fesses, dites-lui franchement « je souhaite que tu arrêtes maintenant ton massage bien qu’il ait été agréable », même si vous allez le frustrer, plutôt que « il est l’heure que tu partes au bureau ». Si le repas qu’il vous a cuisiné n’est pas à votre goût, ou si vous vous attendiez à mieux, dites-le lui.

Si vous autorisez votre soumis à prendre l’initiative de vous réveiller par des caresses le matin, prenez également la peine de le remercier, à titre de reconnaissance et afin de lui confirmer que son initiative a été bonne. Gardant le droit d’accepter ou non son initiative d’une fois à l’autre, prenez soin de lui expliquer pourquoi il peut vous arriver de préférer refuser.

Si à l’inverse votre soumis fait quelque chose de mal ou de travers, ne laissez rien passer. Dans son état d’esprit un pardon rapide signifie « Ca n’est pas grave, tu peux recommencer ». Vous pouvez noter ses défaillances et organiser une session de punitions plus tard. Par exemple le vendredi soir, attachez-le au lit et sortez votre cravache en lui réexpliquant pourquoi il y a droit : 10 coups pour ceci, 15 pour cela. Ou la prochaine fois qu’il viendra en ayant très envie de vous, dites lui qu’il attendra car vous êtes encore énervée pour telle raison.

Intensité de votre amour

L’amour, au sein de n’importe quel couple, nécessite des bases saines telles que confiance, respect, complicité et autres. Votre relation de soumis et dominatrice mettra en valeur ces piliers de votre couple. Votre amour en sera renforcé. Toute femme est en droit de vouloir que son homme soit à la hauteur de ses envies. Si ce n’est pas le cas du vôtre, vous aurez tout intérêt à l’éduquer à courte échéance.

Sa confiance en vous

Votre soumis a une confiance totale en ce que vous lui offrez, en particulier dans le fait que vous n’allez pas le délaisser sur le plan affectif. Cette confiance contribue largement à lui donner la force d’attendre parfois de recevoir votre affection. C’est sa confiance en vous, et rien d’autre, qui lui permettra d’accepter vos désirs.

Le respect

Votre soumis désire sans doute vous respecter et doit vous respecter en permanence. Quant à vous, efforcez-vous de respecter son voeu de soumission.

Le respect et l’amour que vous portez naturellement à votre mari est de nature à vous inciter à alléger votre domination. Or, votre soumis désire que vous fassiez un plein usage de cette dernière. Vous respecterez bien plus son voeu de soumission en exerçant pleinement vos droits sur lui, plutôt qu’en le ménageant d’une manière ou d’une autre ou en le mettant d’égal à égal avec vous. Mieux vous assumerez votre domination, plus vous apporterez à votre homme la preuve de votre respect total.

Par ailleurs, respectez sa conception de la pureté de votre amour. Par exemple, abstenez-vous d’accrocher le portrait de votre vieille tante au mur de la chambre à coucher si votre homme considère que cette photo trouble votre intimité.

L’engagement envers l’autre

Votre relation de soumission et domination vous donnera beaucoup de plaisir à vous engager fortement l’un pour l’autre. De l’amour que vous offrirez à votre homme dépend la solidité de sa promesse de vous procurer un maximum de bonheur et de plaisirs. Il est vrai que ce sera généralement à vous de lui rappeler ses défaillances en la matière puisque vous êtes la dominatrice. Quant à vous, souvenez-vous que votre engagement le plus fondamental est de rester attentive à son besoin d’amour.

La fidélité

Promettez-vous fidélité amoureuse. Cette promesse une fois établie, il vous sera agréable de la tenir et vous pourrez en être fiers. Elle restera solide, par votre homme du fait de sa soumission, et par vous parce que vous renoncerez à chercher l’amour ailleurs. Un mari soumis par amour n’est jamais infidèle, il n’en comprend pas l’intérêt car vous le valorisez pour ce qu’il est et ce qu’il aime.

Vous pouvez toutefois différencier la fidélité sexuelle s’il est en accord (pour la plupart des hommes, cette différentiation est naturelle), et avoir le droit de coucher avec d’autres hommes pour votre plaisir car ils resteront insignifiants dans votre couple.
Si vous êtes épanouie sexuellement vous l’aimerez encore plus et il le sait.

La complicité

Le fait que votre soumis remette tout son être entre vos mains, et le fait que vous acceptiez totalement ce fait et que vous en tiriez parti, constituent aussi une forme précieuse de complicité.

Votre homme vous pardonnera nécessairement en tant que soumis. Quant à vous, vous lui accorderez, de manière plus ou moins clémente, votre pardon en tant qu’éducatrice. Il bénéficiera de votre écoute sans en abuser, tout comme il sera tenu de vous écouter. Vous aurez le droit de vous montrer égoïste, ce à quoi il devra se résigner.

L’harmonie

Votre rapport de domination et de soumission favorise la recherche de l’harmonie. Il se peut que vos prédispositions à la domination soient plus développées que le sont celles de votre homme à la soumission, malgré son consentement à se soumettre. Dans ce cas, prenez plaisir à le sensibiliser, avec tact et au fil des semaines, à votre propre conception de l’harmonie de couple. Profitez réellement de le conditionner à se comporter et à réagir selon vos attentes. Donnez aussi de temps en temps l’occasion à votre soumis de reformuler ses voeux par rapport à votre couple.

A l’inverse, si votre soumis est particulièrement volontaire, et que c’est vous qui êtes moins encline à le dominer, laissez-le vous amener gentiment à goûter aux joies que peut vous procurer le statut de dominatrice. Questionnez-le afin d’être toujours rassurée quant à l’image qu’il se fait de votre couple.

Dans les deux cas, vous avez les moyens de faire se rejoindre vos aspirations respectives.

Le désir

Tout comme dans une relation amoureuse classique, vous serez tantôt attirés l’un vers l’autre, tantôt simplement heureux d’être ensemble. Reconnaissez cette alternance comme une richesse qui contribuera à vous faire apprécier votre rapport de domination et à entretenir l’ardeur de votre amour.

Régalez-vous des manifestations de désir de votre soumis. Avant que votre homme ne devienne votre soumis, peut-être ressentiez-vous de la pression de votre homme que vous étiez près de qualifier d’obsédé sexuel. Maintenant que vous êtes sa dominatrice, vous pouvez lui imposer les limites qui vous conviennent. Prenez-le comme une chance, si, matin après matin, il regarde vos seins avec insistance au moment d’enfiler votre soutien-gorge.


Partager: